Un appel de ma
sœur m’engage à m’interroger…
La manipulation
de l’opinion publique par un continuel matraquage d’une pléthore d’informations
non-vérifiées, contradictoires et divergentes, orchestré
par les services de l’État, a entraîné une kyrielle de peurs chez les citoyens dont
les conséquences sont, notamment, la privation, consentie par aveuglement, des
libertés essentielles pour vivre dignement. Une véritable tempête
psychologique à grande échelle, visant à soutenir la passivité des citoyens,
continue de perdurer. L’espoir d’un post-confinement, où la liberté serait retrouvée,
commence à disparaître devant les mesures draconiennes imposées après le 11 mai.
Le goût pour la vie s’affadit et la désillusion risque d’entraîner une vague de
déprime, voire de suicides. Après des semaines de séparation, les retrouvailles
tellement attendues sont perturbées par des stratagèmes dysfonctionnels qui n’ont
plus rien à voir avec le virus. Le retour à la « normale » est semé d’embûches
déconcertantes et extravagantes qui fragilisent l’équilibre du citoyen ;
équilibre mental rendu possible par l’espoir de cet après qui impose des restrictions
injustifiées puisque le covid-19, rappelons-le, est un virus bénin selon les
affirmations de l’OMS. Le mode de transmission du virus est bien connu. À aucun
moment, il n’a été prouvé que les objets pouvaient le propager. Donc, toutes
les mesures de décontamination des objets, de distanciation, de contrôles par
la force publique, d’entrave aux activités quotidiennes, sont injustifiées et
participent à accentuer les peurs et les inquiétudes qui nuisent au bien-être
et à l’équilibre.
La démocratie est
en danger. La menace exagérée de la contamination a légitimé
l’état d’urgence, a discrédité le bon sens en faveur de la psychose, et in fine, a fait oublier les libertés essentielles. En effet, il est difficile de manifester
contre la privatisation des libertés quand on est menacé de mort. Les dérives des dirigeants de l’État nous rappellent à tous que la démocratie,
ce régime politique, ce système de gouvernement dans lequel le pouvoir est
exercé par le peuple, par l'ensemble des citoyens, est un processus permanent
qui, loin d’être acquis, est menacé. La menace a remplacé la confiance qui
seule pourra rétablir le bon fonctionnement de la démocratie.
Les
souffrances provoquées par la crise seront bien plus délétères et pernicieuses que
l’épidémie du coronavirus. Les choix politiques et économiques ont provoqué des drames
humains et des dommages économiques qui seront bien plus difficiles à soigner
et à restaurer que les affections provoquées par l’épidémie. Les mesures, liberticides et injustifiées des dirigeants autoritaires,
inconscients ou à l’intelligence néfaste, ont sapé le moral des Français. Parviendront-ils
à retrouver leur équilibre ?
Quelles seront
les conséquences pour les Français ? Vont-ils se ressaisir et relever les
nouveaux défis qui vont se présenter, ou bien vont-ils sombrer dans un monde guetté
par les lois de plus en plus autoritaires dans lesquelles la civilisation serait
en péril ?
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