mardi 19 mai 2020


Un appel de ma sœur m’engage à m’interroger…

La manipulation de l’opinion publique par un continuel matraquage d’une pléthore d’informations non-vérifiées, contradictoires et divergentes, orchestré par les services de l’État, a entraîné une kyrielle de peurs chez les citoyens dont les conséquences sont, notamment, la privation, consentie par aveuglement, des libertés essentielles pour vivre dignement. Une véritable tempête psychologique à grande échelle, visant à soutenir la passivité des citoyens, continue de perdurer. L’espoir d’un post-confinement, où la liberté serait retrouvée, commence à disparaître devant les mesures draconiennes imposées après le 11 mai. Le goût pour la vie s’affadit et la désillusion risque d’entraîner une vague de déprime, voire de suicides. Après des semaines de séparation, les retrouvailles tellement attendues sont perturbées par des stratagèmes dysfonctionnels qui n’ont plus rien à voir avec le virus. Le retour à la « normale » est semé d’embûches déconcertantes et extravagantes qui fragilisent l’équilibre du citoyen ; équilibre mental rendu possible par l’espoir de cet après qui impose des restrictions injustifiées puisque le covid-19, rappelons-le, est un virus bénin selon les affirmations de l’OMS. Le mode de transmission du virus est bien connu. À aucun moment, il n’a été prouvé que les objets pouvaient le propager. Donc, toutes les mesures de décontamination des objets, de distanciation, de contrôles par la force publique, d’entrave aux activités quotidiennes, sont injustifiées et participent à accentuer les peurs et les inquiétudes qui nuisent au bien-être et à l’équilibre.

La démocratie est en danger. La menace exagérée de la contamination a légitimé l’état d’urgence, a discrédité le bon sens en faveur de la psychose, et in fine, a fait oublier les libertés essentielles. En effet, il est difficile de manifester contre la privatisation des libertés quand on est menacé de mort. Les dérives des dirigeants de l’État nous rappellent à tous que la démocratie, ce régime politique, ce système de gouvernement dans lequel le pouvoir est exercé par le peuple, par l'ensemble des citoyens, est un processus permanent qui, loin d’être acquis, est menacé. La menace a remplacé la confiance qui seule pourra rétablir le bon fonctionnement de la démocratie.

Les souffrances provoquées par la crise seront bien plus délétères et pernicieuses que l’épidémie du coronavirus. Les choix politiques et économiques ont provoqué des drames humains et des dommages économiques qui seront bien plus difficiles à soigner et à restaurer que les affections provoquées par l’épidémie. Les mesures, liberticides et injustifiées des dirigeants autoritaires, inconscients ou à l’intelligence néfaste, ont sapé le moral des Français. Parviendront-ils à retrouver leur équilibre ?

Quelles seront les conséquences pour les Français ? Vont-ils se ressaisir et relever les nouveaux défis qui vont se présenter, ou bien vont-ils sombrer dans un monde guetté par les lois de plus en plus autoritaires dans lesquelles la civilisation serait en péril ?

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