Le ciel se voile un peu en ce début de matinée. La
température reste estivale. Le vent se repose quelques heures avant de
reprendre de la vigueur. Les ressacs de la mer parviennent jusqu’à nos fenêtres
grandes ouvertes. Les hirondelles jouent à la ronde des airs.
Quelques nouvelles de la planète schizophrénie.
Hier, le ministre du tourisme déconseillait les Français de
venir en Espagne pour les vacances de cet été. Ce matin, un autre ministre le contredit en prétendant que l’amélioration de la situation sanitaire espagnole
permettait aux Français de venir sur la péninsule. Il n’y a rien à comprendre,
les discours ne sont finalement qu’un bruit de fond qui repose sur rien.
Évanescentes, les paroles s’envolent d’une heure à l’autre sans plus de
consistance qu’un parfum léger qui s’évanouit la nuit venue. Tout cela serait
risible s’il n’y avait pas des conséquences à leur parlotte
inconséquente ; des revenus pour les gens et de la détente pour d’autres.
Après avoir vécu emprisonnés pendant deux mois, il est légitime que les citoyens
aspirent au retour à la normale.
Hier, l’OMS déclarait que l’épidémie perdait de sa force et
qu’elle reculait presque partout, et qu’une seconde vague du covid-19 était
fort peu probable. Ce matin, l’ORS (Organisation Régionale de la Santé en
France) faisait l’annonce inverse. Elle prétendait que l’épidémie est loin
d’être vaincue et que tout restait encore à faire. Ce qui m’étonne, lorsque
cela arrangeait les politiciens, ces derniers brandissaient les paroles de
l’OMS comme l’évangile. Mais lorsque cela les dérange, ils font fi des
recommandations de l’OMS. Le virus est devenu un prétexte dans le jeu
politicien. Le sort des populations importe peu pour eux.
Au début de l’épidémie, et lors du pic du covid-19, les
gouvernements n’ont pas recommandé le port du masque en suivant les conseils de
l’OMS. Puis, depuis le déconfinement, à l’encontre des recommandations de l’OMS,
les autorités imposent le port du masque alors que l’épidémie s’étiole petit à
petit. Il n’y a rien à comprendre dans ces décisions qui n’ont rien à voir avec
le coronavirus, en effet, elles ne sont qu’une petite vengeance des politiciens à
l’encontre des citoyens. Il n’y a rien de plus dépersonnalisant que le masque.
Il recouvre une partie du visage et efface toutes expressions humaines de la
figure. Si nos gouvernants voulaient créer des robots, ils n’auraient pas
trouvé mieux. Heureusement, certains se sont réapproprié le masque pour
l’individualiser grâce à des motifs de couleurs. Néanmoins, le fait
demeure ; les masques nous protègent aucunement du virus, et dénaturent
les citoyens.
Pour revenir à la schizophrénie, elle est une pathologie
chronique complexe qui se traduit schématiquement par une perception perturbée
de la réalité, par des manifestations productives, comme des idées délirantes ou
des hallucinations, et par des manifestations passives, comme un isolement social
et relationnel. En pratique, elle peut être très différente d’un patient à
l’autre, selon la nature et la sévérité des différents symptômes qu’il présente.
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