vendredi 22 mai 2020

La folie des masques de protection...



En pleine période de déconfinement, la folie des masques s’empare de nombreux gouvernements. Pourtant, les masques ne servent vraiment que si on est soi-même malade pour éviter de contaminer les autres. Alors pourquoi porter le masque sans discontinuer alors qu’il est prôné lors du contact avec d’autres gens où il a un risque de projection de gouttelettes ? Le coronavirus se transmet par les gouttelettes de salives émises par le porteur de la maladie lors d’un éternuement ou d’une toux selon l’Organisation mondiale de la santé qui a signalé que les masques n’ont aucun intérêt pour le grand public. De plus, pour éviter la contamination, seul un masque de protection ergonomique de type FFP2, équipé d’un système de filtration des agents pathogènes, est vraiment efficace. Les masques non homologués seraient inopérants. Est-ce la peur de la mort ou la peur d’une amende qui motive les zélés partisans du masque ?

Qui devrait donc porter un masque? « Les cas possibles et les cas confirmés », précise Mohamed Ouhaddous, hygiéniste et membre du Comité de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) au CHU Ibn Rochd de Casablanca. « Les patients porteurs du covid-19 sont dans lobligation de porter un simple masque chirurgical. Celui-ci évitera l’éparpillement des gouttelettes de salive et donc la contamination de leur entourage », explique-t-il. Les autres personnes ne sont pas concernées. Les porteurs de masques doivent changer de masque plusieurs fois par jour, car la durée de protection des masques de type FFP2 varierait entre trois et huit heures. En plus, une fois mis en place, le masque ne devrait plus être touché. Les gens, s’ils l’utilisent mal,  pourraient se contaminer lorsqu'ils ajustent, retirent et éliminent leur masque. Une fois enlevé, il ne doit pas être réutilisé. « Le port de masques chirurgicaux est inutile pour les personnes saines, sauf pour le personnel médical au contact de patients contaminés », souligne Mohamed Ouhadous. Il ajoute : « Ce type de masque ne filtre que les particules relativement épaisses, alors que les particules du covid-19 sont relativement fines. » Selon une publication de The New England Journal of Medecine, le diamètre de ces particules virales serait compris entre 60 et 140 nanomètres.

Le Premier ministre Édouard Philippe, qui n’est pas à un paradoxe près, disait le vendredi 13 mars 2020 dans le journal télévisé de 13 heures sur TF1 : « Le port du masque, en population dans la rue, ça ne sert à rien. Et ça a même un inconvénient : ça prive parfois de masques ceux qui en ont véritablement besoin ». Il n’y a aucun consensus scientifique dans les politiques sanitaires à propos de la pertinence du masque pour les populations.

Des personnes en Espagne ont soulevé le problème du budget mensuel nécessaire pour acheter des masques de protections dont la quasi-totalité est à usage unique. Cet achat équivaut à un budget mensuel moyen de 30€ par personne si l’utilisateur le change une fois par jour. Il y a un problème flagrant d’égalité d’accès. Les plus démunis sont les grands oubliés.

On oublie aussi le risque écologique, un masque chirurgical mettrait quelque 450 ans à se décomposer dans la nature.

Les masques usagés jetés incivilement dans la rue, susceptibles de propagation de maladies, risquent d’être ramassés par des enfants…

Souvenons-nous que ce sont ceux-là mêmes qui interdisaient hier, au nom de la sécurité collective, le port du voile islamique et autres burkas dans les espaces publics, qui exigent aujourd’hui le port du masque sanitaire pour cette même sécurité collective. Quelle flagrante contradiction !

Ce qui ressort de ce confinement liberticide, de cette exigence du port du masque, c'est que les citoyens sont considérés par les autorités étatiques comme leur « chose », leurs objets et qu’ils n’ont qu'une chose à faire : se soumettre à leurs diktats et à leurs décisions.

Le monde du confinement deviendrait-il un univers concentrationnaire sous liberté conditionnelle où surveiller et punir en seraient les deux mamelles ? Les citoyens seraient-ils maintenant dans une prison, sans murs ni barreaux, où régneraient de manière pernicieuse la surveillance, la délation et la punition ? Dans ce totalitarisme naissant, comment les citoyens en sont-ils venus à une servitude aussi volontaire ?

Machiavel écrivait dans «  Le Prince  » : « Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leur âme. »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire