En pleine période de déconfinement, la
folie des masques s’empare de nombreux gouvernements. Pourtant, les masques ne
servent vraiment que si on est soi-même malade pour éviter de contaminer les
autres. Alors pourquoi porter le masque sans discontinuer alors qu’il est prôné
lors du contact avec d’autres gens où il a un risque de projection de gouttelettes
? Le coronavirus se transmet par les gouttelettes de salives émises par le
porteur de la maladie lors d’un éternuement ou d’une toux selon l’Organisation
mondiale de la santé qui a signalé que les masques n’ont aucun intérêt pour le
grand public. De plus, pour éviter la contamination, seul un masque de protection
ergonomique de type FFP2, équipé d’un système de filtration des agents pathogènes,
est vraiment efficace. Les masques non homologués seraient inopérants. Est-ce
la peur de la mort ou la peur d’une amende qui motive les zélés partisans du
masque ?
Qui devrait donc porter un masque ? « Les cas possibles et les cas confirmés », précise Mohamed
Ouhaddous, hygiéniste et membre du Comité
de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) au CHU Ibn Rochd de
Casablanca. « Les patients
porteurs du covid-19 sont dans l’obligation de
porter un simple masque chirurgical. Celui-ci évitera l’éparpillement des
gouttelettes de salive et donc la contamination de leur entourage », explique-t-il.
Les autres personnes ne sont pas concernées. Les porteurs de masques doivent
changer de masque plusieurs fois par jour, car la durée de protection des
masques de type FFP2 varierait entre trois et huit heures. En plus, une fois
mis en place, le masque ne devrait plus être touché. Les gens, s’ils
l’utilisent mal, pourraient se contaminer
lorsqu'ils ajustent, retirent et éliminent leur masque. Une fois enlevé, il ne
doit pas être réutilisé.
« Le port de masques chirurgicaux est
inutile pour les personnes saines, sauf pour le personnel médical au contact de
patients contaminés », souligne Mohamed Ouhadous. Il ajoute : « Ce type de masque ne filtre que les
particules relativement épaisses, alors que les particules du covid-19 sont
relativement fines. » Selon une publication de The New England Journal
of Medecine, le diamètre de ces particules virales serait compris entre 60 et
140 nanomètres.
Le Premier ministre Édouard Philippe, qui n’est
pas à un paradoxe près, disait le vendredi 13 mars 2020 dans le journal
télévisé de 13 heures sur TF1 : « Le
port du masque, en population dans la rue, ça ne sert à rien. Et ça a même un
inconvénient : ça prive parfois de masques ceux qui en ont véritablement besoin
». Il n’y a aucun consensus
scientifique dans les politiques sanitaires à propos de la pertinence du masque
pour les populations.
Des personnes en Espagne ont soulevé le
problème du budget mensuel nécessaire pour acheter des masques de protections dont
la quasi-totalité est à usage unique. Cet achat équivaut à un budget mensuel moyen
de 30€ par personne si l’utilisateur le change une fois par jour. Il y a un problème
flagrant d’égalité d’accès. Les plus démunis sont les grands oubliés.
On oublie aussi le risque écologique, un
masque chirurgical mettrait quelque 450 ans à se décomposer dans la nature.
Les masques usagés jetés incivilement dans
la rue, susceptibles de propagation de maladies, risquent d’être ramassés par
des enfants…
Souvenons-nous que ce sont ceux-là mêmes
qui interdisaient hier, au nom de la sécurité collective, le port du voile islamique
et autres burkas dans les espaces publics, qui exigent aujourd’hui le port du
masque sanitaire pour cette même sécurité collective. Quelle flagrante contradiction !
Ce qui ressort de ce confinement liberticide,
de cette exigence du port du masque, c'est que les citoyens sont considérés par
les autorités étatiques comme leur « chose », leurs objets et qu’ils n’ont
qu'une chose à faire : se soumettre à leurs diktats et à leurs décisions.
Le monde du confinement deviendrait-il un
univers concentrationnaire sous liberté conditionnelle où surveiller et punir
en seraient les deux mamelles ?
Les citoyens
seraient-ils maintenant dans une prison, sans murs ni barreaux, où régneraient de
manière pernicieuse la surveillance, la délation et la punition ? Dans ce totalitarisme naissant, comment les
citoyens en sont-ils venus à une servitude aussi volontaire ?
Machiavel écrivait dans « Le Prince
» : « Celui qui contrôle la peur
des gens devient le maître de leur âme. »
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