Le ciel est totalement découvert et un bleu clair et
lumineux lustre la voûte céleste. La mer est tranquille, des plaques d’acier
flottent sur le turquoise des vagues.
La société nous demande des sacrifices pour elle. Quelle est
la valeur d’une société qui demande des sacrifices de la part de ses
citoyens ? Aucune ! Les autorités se réfugient derrière des statistiques,
des modèles scientifiques, des experts pour imposer leurs décisions. Quelle est
la valeur de ces décisions si ces statistiques, ces modèles, ces experts ne
représentent rien pour les citoyens ? Aucune ! Les statistiques, les
modèles, les experts ne signifient rien face à la mort d’une personne que l’on
aime. Ils ne disent rien de la souffrance des malades, des survivants et des
citoyens privés de leur liberté.
Quelle est cette nouvelle valeur : la vie à tout
prix ? Elle est une nouvelle idéologie qui progresse dans le monde comme
une pandémie. Elle est la nouvelle peste qui contamine le monde. Le mouvement pro-vie (tiré du néologisme
anglais pro-life) désigne un mouvement regroupant associations et personnes,
souvent proches des mouvements religieux, défendant le « droit à la vie », à
travers l’opposition au « droit à l’avortement », à la contragestion, à
l’euthanasie, et parfois à certaines formes de contraceptions. Le terme «
pro-vie », préféré par les membres du mouvement, provient du choix de
privilégier la vie à la mort.
Paradoxalement, le mouvement pro-vie refuse le choix pour les autres. Pour
lui, il n’existe qu’un choix, le sien, une sorte de dictature de la
bien-pensance, conforme aux lois religieuses. Autre paradoxe, les membres de ce
mouvement disent de faire toujours le choix de la vie et pourtant la violence,
l’homicide peuvent être leurs armes.
On dénombre de nombreux actes de violence et d'intimidation
de la part de certains militants anti-avortement : des attentats à la bombe,
des dégradations par liquide malodorant et des lettres de menace, des meurtres
ou même des fusillades. Huit médecins et employés de cliniques pratiquant
l'avortement ont ainsi été tués : sept entre 1993 et 1998, et le Dr George
Tiller en 2009.
En 2009, l'homicide de James Pouillon est interprété
par une partie de la presse américaine comme le premier homicide d'un militant
pro-vie, la police a expliqué que le suspect, un chauffeur de camion, en avait
assez des pancartes militantes montrant des fœtus aux enfants qui allaient à
l'école. Le suspect est aussi accusé d'un autre meurtre, commis le même jour sur
un homme d'affaires local pour une autre histoire, complètement indépendant du
premier meurtre.
Ces militants justifient leurs actes violents, ou la peine de mort, selon l’argument que ceux-ci permettent la protection de la vie des autres
citoyens. Cet argument a été entendu tout au long de la crise du covid-19 pour le
confinement, puis pour le port du masque. Les ayatollahs du confinement et du
masque obligatoire procèdent de la même manière : intimidation, manipulation,
violence envers les personnes ne portant pas le masque, et harcèlement sur les
réseaux sociaux. Cette idéologie
s’insinue dans notre société comme une bête sournoise sous couvert d’humanisme
ou de sauver des vies afin d’imposer son dogme rigide et liberticide.
La première victime du covid-19 est la démocratie, la grande
perdante de cet événement. Les gouvernements l’ont sacrifiée pour plus de
sécurité et les citoyens l’ont sacrifiée à cause des peurs.
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