lundi 18 mai 2020

Confinement jour 65 : Lundi 18 Mai 2020




Le ciel est totalement découvert et un bleu clair et lumineux lustre la voûte céleste. La mer est tranquille, des plaques d’acier flottent sur le turquoise des vagues.



La société nous demande des sacrifices pour elle. Quelle est la valeur d’une société qui demande des sacrifices de la part de ses citoyens ? Aucune ! Les autorités se réfugient derrière des statistiques, des modèles scientifiques, des experts pour imposer leurs décisions. Quelle est la valeur de ces décisions si ces statistiques, ces modèles, ces experts ne représentent rien pour les citoyens ? Aucune ! Les statistiques, les modèles, les experts ne signifient rien face à la mort d’une personne que l’on aime. Ils ne disent rien de la souffrance des malades, des survivants et des citoyens privés de leur liberté.

Quelle est cette nouvelle valeur : la vie à tout prix ? Elle est une nouvelle idéologie qui progresse dans le monde comme une pandémie. Elle est la nouvelle peste qui contamine le monde. Le mouvement pro-vie (tiré du néologisme anglais pro-life) désigne un mouvement regroupant associations et personnes, souvent proches des mouvements religieux, défendant le « droit à la vie », à travers l’opposition au « droit à l’avortement », à la contragestion, à l’euthanasie, et parfois à certaines formes de contraceptions. Le terme « pro-vie », préféré par les membres du mouvement, provient du choix de privilégier la vie à la mort.

Paradoxalement, le mouvement pro-vie refuse le choix pour les autres. Pour lui, il n’existe qu’un choix, le sien, une sorte de dictature de la bien-pensance, conforme aux lois religieuses. Autre paradoxe, les membres de ce mouvement disent de faire toujours le choix de la vie et pourtant la violence, l’homicide peuvent être leurs armes.

On dénombre de nombreux actes de violence et d'intimidation de la part de certains militants anti-avortement : des attentats à la bombe, des dégradations par liquide malodorant et des lettres de menace, des meurtres ou même des fusillades. Huit médecins et employés de cliniques pratiquant l'avortement ont ainsi été tués : sept entre 1993 et 1998, et le Dr George Tiller en 2009.

En 2009, l'homicide de James Pouillon est interprété par une partie de la presse américaine comme le premier homicide d'un militant pro-vie, la police a expliqué que le suspect, un chauffeur de camion, en avait assez des pancartes militantes montrant des fœtus aux enfants qui allaient à l'école. Le suspect est aussi accusé d'un autre meurtre, commis le même jour sur un homme d'affaires local pour une autre histoire, complètement indépendant du premier meurtre.

Ces militants justifient leurs actes violents, ou la peine de mort, selon l’argument que ceux-ci permettent la protection de la vie des autres citoyens. Cet argument a été entendu tout au long de la crise du covid-19 pour le confinement, puis pour le port du masque. Les ayatollahs du confinement et du masque obligatoire procèdent de la même manière : intimidation, manipulation, violence envers les personnes ne portant pas le masque, et harcèlement sur les réseaux sociaux. Cette idéologie s’insinue dans notre société comme une bête sournoise sous couvert d’humanisme ou de sauver des vies afin d’imposer son dogme rigide et liberticide.

La première victime du covid-19 est la démocratie, la grande perdante de cet événement. Les gouvernements l’ont sacrifiée pour plus de sécurité et les citoyens l’ont sacrifiée à cause des peurs.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire