dimanche 31 mai 2020

Confinement jour 78 : Dimanche 31 Mai 2020




Ce matin, le ciel est brouillé, des nuées grises glissent devant le soleil. La température est élevée, vers le 28° dans l’appartement. Les premiers baigneurs s’installent sur la plage.

Le syndrome du milliardaire Howard Robard Hughes, voilà en résumé le symptôme de notre société. Hughes passa les huit dernières années de sa vie alité toute la journée, reclus chez lui. Il avait une peur mortelle des microbes, virus et autres bactéries. La société est presque arrivée au stade de maladie mentale : confinement, protection envers les autres avec des masques, évitement de tous contacts avec les autres, des gants pour éviter toutes contaminations. Vous pensez probablement que j’exagère. Il suffit de voir l’hystérie dans les médias concernant ce virus. La maladie du covid-19 est devenue l’équivalent de la peste médiévale, les peurs alimentent les pires exactions contre les populations.

Vous pensez que j’exagère ? Regardez les faits. Le monde marche sur la tête. Les gouvernements veulent sauver des vies, jamais ils n'ont parlé de sauver des citoyens. Moi, « des vies », je ne sais pas ce que cela veut dire. « Des vies », c’est un concept flou, manipulatoire et sans consistance. Quand les médecins effectuent un choix, sous quels critères le font-ils ? La discrimination par l’âge, par le sexe, par la taille du porte-monnaie, par la notoriété de la personne ? Quand les autorités décident de mettre en réclusion dans leur habitation la population, sous quels critères le font-ils ? Pour des questions budgétaires, pour des raisons techniques, pour être en conformité avec les dogmes des scientifiques ?

Depuis quand l’Etat est-il juge de ce qu’est un citoyen ? C’est le monde à l’envers ! C’est l’Etat qui définit : qu’est-ce qu’un citoyen, comment il doit vivre, quel genre il doit avoir, quelle vie sexuelle il doit pratiquer… L’ensemble des citoyens ne constitue plus la société, ne définit plus l’Etat ! C’est la normalisation, la morale, les idéologies qui modélisent ce que doit être un citoyen ! L’uniformisation des populations et la standardisation des vies sont les outils utilisés pour contrôler les citoyens. Une seule langue, un seul peuple, un territoire, sont en résumé la définition de l’Etat ! Pour arriver à ce résultat, les Etats usent de tous les moyens : génocides, déplacement de population, guerres, etc. Où est l’être humain unique dans tout cela ? Il est le grand oublié des sociétés et des Etats. 

Hier...


Durant la promenade ensoleillée, des prunes rouges et des abricots sont achetés chez Susana. Je prends Patrick en photo devant un des deux présentoirs verticaux de fruits. Les figues d’Almeria, c’est terminé !... 


Promenade vespérale en direction de la route d’Almeria, pour ensuite nous balader dans le parc étendu qui s’élève sur le versant de la ville. 


Être soi-même

À quand remonte le temps passé avec les versions de vous-même, notamment celles de votre enfance et de votre adolescence ?

La routine de la vie d’adulte vous a éloigné de ces différents personnages qui ont constitué la trame de votre vie à ce jour. En étant la même personne, vous êtes pourtant plusieurs versions de vous-même, différentes, des notes d’une même mélodie, les facettes d’un même diamant.

Souvenez-vous des versions qui avaient la fougue de vivre, la soif d’aventure où l’absence de la peur favorisait la fraîcheur et la simplicité des premières fois, des premières rencontres, des premiers voyages. Aujourd’hui, votre version est peut-être plus fade. Est-elle encore en couleurs ? La beauté des paysages qui coupent le souffle vous émerveille-t-elle encore ? Vous êtes-vous perdu au cours du chemin ? Dans l’affirmative, allez-vous vous retrouver, retrouver les émois qui vous faisaient vibrer, vous sentir en vie ?

Ces questions risquent de vous rendre triste ou nostalgique, mais une rétrospective de soi-même peut ouvrir de nouveaux horizons. Avec un peu de recul, que vous dit votre reflet dans le miroir le matin ? Les seuls mots à entendre, ce sont les vôtres ; les seuls conseils à suivre, sont ceux que l’on se donne soi-même ; les seuls rêves à poursuivre, sont ceux qu’on a envie de réaliser. La vie est courte…

Se libérer du quotidien pour mettre en présence sa vision à celle des autres permet de regarder le monde avec un regard élargi. Se libérer du quotidien offre de prendre du recul, de raviver les passions oubliées, de retrouver la route des rêves de l’enfance. Se libérer du quotidien remplace la prévisibilité par une nouvelle spontanéité, remplace le sédentaire par le nomade. Les responsabilités quotidiennes, venues avec la vie adulte, ont mis fin à la fougue des jeunes années.

Prenez-vous le temps de regarder de temps à autre les photos de vos vacances, prises souvent à la va-vite dans le tourbillon des voyages organisés ? Votre œil se souvient-il de votre créativité ? Aujourd’hui, la censure et les interdits guettent nombre d’activités. À quand remontent vos derniers éclats de rire, votre dernier voyage,  la dernière fois que vous avez fait l’amour, votre dernière journée de farniente, votre dernier sourire à la vie ? Vos…

Qu’est devenue votre légende personnelle innée, enfouie sous tous les conditionnements familiaux, sociétaux et religieux ? Paolo Coelho a écrit un jour : « Lorsque tu voyages, tu fais une expérience très pratique de l’acte de renaissance. Tu te trouves devant des situations complètement nouvelles, le jour passe plus lentement et, la plupart du temps, tu ne comprends pas la langue que parlent les gens. Exactement comme un enfant qui vient de sortir du ventre de sa mère. Dans ces conditions, tu te mets à accorder beaucoup plus d’importance à ce qui t’entoure parce que ta survie en dépend. Tu deviens plus accessible aux gens, car ils pourront t’aider dans des situations difficiles. Et tu reçois la moindre faveur des Dieux avec une grande allégresse, comme s’il s’agissait d’un épisode dont on doit se souvenir sa vie restante. »

Prenez-vous le temps de vous poser les « bonnes » questions ? Avez-vous mis en priorité dans votre vie les « gros cailloux » dont parle un certain Vieux Professeur ? Si vous avez donné priorité aux peccadilles, vous avez gaspillé un temps précieux au détriment des éléments importants de votre vie.

Prenez le temps de rire, d’aimer, de vivre. Appelez à la rescousse les versions de vos jeunes années. Elles font partie de vous, quelque part entre votre cœur et votre tête. Faire le choix du bonheur est toujours possible !...

Les rêves existent pour être réalisés dans le chemin de vie de chacun. Tous différents, ils s’affligent du temps qui passe, car la vie est courte et que les choses importantes sont noyées dans le tourbillon de l’existence rendu chaotique par les politiciens et les gouvernements qui n’ont cure du bonheur du citoyen…

Il faut savoir écarter ses peurs, choisir et prendre des décisions. Ne troquez pas votre liberté contre les peurs psychologiques…

Merci à Élodie…

Pensée du jour

Si 50 millions de personnes disent une chose idiote, c'est toujours une chose idiote.
    
Bertrand Russell
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samedi 30 mai 2020

Confinement jour 77 : Samedi 30 Mai 2020




Le ciel est d’azur et les hirondelles dansent dans les airs. Les premiers baigneurs s’installent sur la plage. Les vagues lèchent le sable mouillé. Les enfants rient en jouant avec le ressac incessant.


Qu’est-ce que la confiance ? La définition du Larousse est : "un sentiment de quelqu'un qui se fie entièrement à quelqu'un d'autre, à quelque chose." L’objet de notre confiance doit être fiable, c’est-à-dire que nous pouvons lui accorder du crédit, de la crédibilité. Toute société, toute relation, reposent d’abord sur la confiance.

La crise sanitaire vient d’ébranler les derniers murs de confiance qui tenaient encore dans notre société. Depuis longtemps, les politiciens ont perdu toute crédibilité ; ils ne sont plus dignes de notre confiance. Depuis plusieurs années, la confiance envers la police s’est effritée, en effet, l’institution est devenue une force de répression envers les populations. Loin est l’idée qu’elle était au service des citoyens. Et maintenant, c’est le tour de la médecine et de la science.

Les médecins et les scientifiques ont montré lors de cette crise une incompétence patente. Nous avons eu droit à un défilé continu d’experts, de professeurs, de scientifiques, interrogés par les journaux, les radios ou les télévisions pendant la crise du covid-19 et avec une succession de propos contradictoires à donner le tournis. Comme l’écrit justement Laurent Joffrin dans Libération : « "Une grippette" au début, un danger majeur trois semaines plus tard, les masques inutiles soudain devenus essentiels, les tests superfétatoires changés en panacée à un mois de distance, la chloroquine, potion magique pour les uns, poudre de perlimpinpin pour les autres, la "deuxième vague" inévitable devenue friselis à l’usage, le covid phénomène saisonnier disparu à l’été ou spectre toujours présent  : tout et son contraire ».

Le problème demeure que nous confions notre santé à ces gens-là. Les gouvernements ont pris des décisions sous les avis (ou opinions) de ces experts-là. Comment les gouvernements ont-ils choisi dans ce concert contradictoire ? Pourquoi avoir suivi les recommandations de l’OMS dans un premier temps, puis effectuer un virage à 360° pour suivre les injonctions des autres experts ? Finalement, les populations ne savent plus vers qui se fier ! Pour ajouter un peu plus de la confusion, l’OMS devient un enjeu politique et hégémonique entre les grandes puissances, un peu comme une arme « bactériologique » afin d’annihiler l’autre faction. Le président américain menace de quitter l’organisation parce qu’elle serait contrôlée par les Chinois. Les Chinois accusent les Américains d’ingérence dans les affaires internes chinoises en utilisant leur leadership au sein de l’OMS.

Et dans tout cela, où est l’Humain ? Où se trouve l’être unique que nous sommes tous ? Qui se soucie de notre bien-être ? Qui se préoccupe de notre quotidien ? Personne ! Si la société ne s’intéresse plus aux citoyens, alors la société a failli ; la société n’est plus digne de confiance. La crise sanitaire a révélé que la société n’existe plus ; elle est devenue une institution vide.

Pour dénoncer la gigantesque farce pandémique...


Témoignage d’une infirmière
suite à l’article de Yves Rasir de Néosanté du mercredi 27 mai :

« Bonjour.

En lisant le très intéressant article sur le port du masque, j'ai eu envie de vous faire part de ma petite expérience :

Au début des années 60, toute jeune infirmière nouvellement diplômée, j'ai travaillé plus de trois ans dans un service de pneumologie. La grande majorité des patients étaient des tuberculeux en attente de partir en sana dans les Alpes, pratiquement tous contagieux bien évidemment. Les soins strictement infirmiers m'occupaient la matinée seulement.Le reste du temps, je le passais avec les malades car je considérais que leur moral devait quand même être maintenu "presque" au beau fixe. Je parlais beaucoup avec eux et je me souviens que je faisais aussi... des parties de baby-foot.

Pensez-vous que les poignées étaient désinfectées ? Pensez-vous que je me lavais les mains toutes les cinq minutes ou que je portais un masque ? Le bacille était considéré comme virulent pourtant. Je ne me souviens pas avoir vu un cas de contamination parmi les soignants. Je n'y pensais pas et je n'avais pas peur. »

Dans le cadre de la construction d’un dossier pour dénoncer la gigantesque farce pandémique dont nous avons été les dindons, pour "flinguer" le mythe pasteurien du microbe contagieux et pour ne pas revivre cette psychose coronavirale délirante, Yves collecte des témoignages attestant que la contagiosité est un fantasme para-scientifique sans fondement. Les personnes qui ont des témoignages similaires à raconter, peuvent les envoyer à info@neosante.eu

Le discours poignant d'un père au mariage de son fils gay...


Message de Dorothée dans les champs de pavot de Oz à destination des citoyens :

« Attention ! Ne vous endormez pas dans la prairie narcotique de vos peurs, sinon vous pourriez bien y passer le reste de votre vie assoupie ! »

Pensée du jour

Vous n'avez pas le loisir de choisir quand et comment vous allez mourir. Vous pouvez toutefois décider comment vous aller vivre.
    
Joan Baez
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vendredi 29 mai 2020

Confinement jour 76 : Vendredi 29 Mai 2020




Le ciel est parfaitement dégagé. Les vagues continuent à rouler sur le sable. Deux tracteurs nettoient la plage pour accueillir les baigneurs.

Si je regarde avec le recul ces trois derniers mois, je constate que cette épidémie découle d’une grande manipulation. Certes, le virus coronavirus SARS-CoV-2 existe, cela ne fait pas de doute, la maladie covid-19 existe aussi probablement. La manipulation ne vient pas de là, elle est au niveau des gouvernements ; si je résume, officiellement, les autorités ont mis en place un confinement pour sauver des vies. C’est le leitmotiv seriné à longueur de journées par les médias.

Alors je pose la question : si l’objectif de l’Etat d’Urgence Sanitaire est vraiment de sauver des vies, qu’en est-il de la vie des populations ? Etre enfermé dans un appartement de dix mètres carrés, est-ce sain pour les populations ? Etre privé de liberté, est-ce sain pour les populations ? Voir ses revenus baisser, est-ce sain pour les populations ? Une crise économique, est-ce sain pour les populations ? Finalement, combien de personnes sont mortes, non pas du covid-19, mais des contraintes de l’Etat d’Urgence Sanitaire ?

La manipulation est que les gouvernements ont imposé le confinement pour des raisons techniques (le manque de lits en réanimation pour des raisons budgétaires) et non pour sauver des vies. Et maintenant, ils imposent le masque pour des raisons économiques encore. Les décisions n’ont jamais été de sauver des vies, mais d’appliquer des méthodes pseudo-scientifiques pour arriver à un objectif technocratique : aplanir la courbe de l’épidémie. Or, ces procédés ont montré tout au long du processus qu’ils sont faux. Toutes les statistiques sont fausses aussi, des pays ont effectué des rectificatifs pour enlever de la liste des morts du covid-19 ceux qui ont été répertoriés par « erreur ».

Le déconfinement est un mensonge. Il dure aussi longtemps que le confinement. Ici, en Espagne, nous passons par quatre phases de 15 jours, soit deux mois ! Deux mois pour quoi faire ? Rien. Les populations sont toujours prises en otage par le gouvernement central. La liberté est toujours séquestrée. Et les mensonges continuent.
« Les fleurs repoussent même après avoir été piétinées »

Justin Herrold

Pensée du jour

La vie trouve toujours son chemin.
    
Steven Spielberg
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jeudi 28 mai 2020

Confinement jour 75 : Jeudi 28 Mai 2020




De bon matin, le ciel est bouillonnant. La température estivale s’installe. Les vagues s’écrasent fortement sur la plage réduite par la forte marée. Les hirondelles ont déserté la matinée car le vent a repris de la force.



Maintenant que l’épidémie semble se calmer, les politiciens reprennent leurs vieilles habitudes pour continuer leur cirque. Les gouvernements continuent dans leur lancée liberticide, ils ont du mal à délaisser leur « super-pouvoir », leur toute-puissance et leur contrôle sur les populations ; le pouvoir est grisant.

Il est peut-être aussi temps de réfléchir sur quelques notions qui semblent avoir été totalement ignorées pendant cette période, tant le soi-disant consensus semble général sur celles-ci : le risque, la sécurité, le vivre ensemble, etc.

J’aborderai la notion de risque. Une question que nous ne nous posons plus : est-il de la compétence des Etats d’assurer les populations contre les risques ? Et à quel niveau ce risque est-il toléré ou non ? De plus, jusqu’où les Etats doivent-ils aller pour nous assurer contre le risque ?

En premier lieu, il faut préciser que le risque est inhérent à l’existence. Dès notre naissance, le risque est toujours là. Ensuite, il faut aussi spécifier que la tolérance au risque est différente selon les personnes. Une autre remarque, chacun prend une assurance automobile, maison, etc. parce que c’est la loi ; cependant, elle est différente car elle dépend de nos revenus et aussi de notre estimation des risques. Les sociétés d’assurance aussi calculent ces risques selon des critères financiers. Dans ces conditions, l’Etat aussi intervient en cas de force majeure, par exemple suite à une catastrophe naturelle.

Revenons à la notion de risque. Quel est le niveau tolérable pour maintenir le maximum d’assurance contre les risques ? Par exemple, lors du pic de l’épidémie, les gouvernements ont estimé que le masque n’était pas nécessaire parce que les risques étaient minimes. Puis, dans la phase de déconfinement, les autorités ont revu les risques et ont imposé le port du masque. Bien sûr, il y avait aussi une raison financière à cela, pendant l’épidémie, il n’y avait pas assez de masques pour tous ; il n’y en avait même pas assez pour les hôpitaux !

Si nous regardons de près ce phénomène, je constate que l’obligation des assurances auto et habitation d’une part et l’obligation du port du masque d’autre part conduisent les populations à une diminution de leur responsabilité personnelle. Cette réduction de l’évaluation des risques par les gens a des conséquences graves.

D’abord, le port du masque offre une fausse sécurité pour les personnes, étant donné qu’elles l’utilisent souvent de façon inadéquate : les mains touchent souvent le tissu, enlevé et remis pour fumer une cigarette, etc. Chacun peut en faire le constat lui-même. Ensuite, les assurances pour les automobiles donnent une fausse confiance aux conducteurs. Combien de fois, je vois des automobilistes oublier la prudence et préférer forcer le destin parce que c’est leur droit. Bien sûr, ils oublient en passant un des éléments fondamental de la vie en société : la courtoisie.

Le droit n’est pas une excuse pour manquer de civisme avec les autres. La sécurité n’est pas une excuse non plus pour réduire le vivre ensemble en parquant les gens pendant le confinement, en les déshumanisant avec des masques et en les marquant avec des applications de détections des malades du covid19.