À cause de ces quatre éléments : l’argent,
l’ego, le pouvoir et le contrôle. Le système au sein duquel nous évoluons est
en train de nous faire faux bond. À quoi sert que notre pays soit empreint d’une
histoire remarquable, si les politiciens sacrifient le peuple sur l’autel du non-sens ?
Pourquoi des hommes au sommet de leur gloire n’osent-ils pas quelque chose de
différent, en contournant le statu quo, pour le bonheur des citoyens ?
Peur d’être dénigrés ? d’être rejetés ? Ne serait-il pas normal que
les politiciens soient plus enclins à l’empathie ? Est-ce le ballon de l’ego
qui fait enfler leurs chevilles ?
Cette réalité dysfonctionnelle ne leur saute-t-elle pas aux yeux ?
Se tiennent-ils sur la défensive ? Je me laisse imaginer un philosophe,
tel Abdennour Bidar, donnant une formation à un politicien. Le seul fait d’affirmer
que les citoyens pourraient avoir la mainmise sur leur vie doit poser un défi
pour bien des politiciens formés pour le pouvoir, la manipulation et le contrôle.
Intellectuellement, cela pose un problème majeur de penser que les citoyens
peuvent s’occuper d’eux-mêmes dans la durée avec davantage d’empressement et de
fiabilité que les politiques qui les gouvernent. Les politiciens sont-ils des
gens malicieux engagés dans une conspiration ? Il est absolument
stupéfiant de constater le manque de connaissances des politiciens sur le fait
que la situation peut être inversée. C’est à se demander quelles furent leurs
lectures. Qu’est-ce que la politique du vingt et unième siècle a-t-elle vraiment
à offrir à part l’ingérence ?
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