Durant le confinement, outre la
distribution des repas et la pratique des soins, les personnes habitant dans les Ehpad et autres maisons de retraite ont passé leur journée face à la solitude,
le vide et la mort qui rôdait.
Face aux discours alarmants, empreints de
surenchère, diffusés en boucle par la télévision, les personnes résidentes en grand
désespoir se demandaient avec anxiété : « Vais-je mourir ? », « Est-ce
que je mérite de vivre ça ? »…
Abandonnées à cause du confinement
arbitraire, certaines personnes résidentes se sont enfermées dans une autre
réalité pour supporter celle dans laquelle elles se trouvaient prisonnières.
Comment se raccrocher
à quelque chose de vivant quand on est enfermé(e) seul(e) dans sa
chambre ? Comment
imaginer l’enfer qu’ont traversé les personnes habitant dans les Ehpad, confinées, accablées de solitude, qui
ont perdu le goût de vivre ? La souffrance morale peut être bien plus forte que la
douleur physique et les séquelles peuvent perdurer dans le temps, alors que les
personnes malades du covid-19 meurent ou guérissent, sans conséquences morales
majeures.
Comment en est-on arrivé à laisser des
êtres humains, nos Aînés, en détresse psychique, souvent terrifiés, mourir seuls
avec si peu d’humanité ?
A-t-on demandé aux personnes habitant dans
les Ehpad si elles préféraient mourir à cause d’une épidémie, plutôt que de
mourir à cause de la solitude et de l’isolement ?
Une ironie atroce me souffle que des aînés
qui sont morts par manque d’amour et d’humanité furent comptabilisés comme victimes
du covid-19 sans qu’aucun test ne soit venu le confirmer.
Les statistiques ont subi une simplification
extrême où, d’un coup de baguette magique, le covid-19, en vedette, l’ennemi
public numéro un, a escamoté tous les virus rivaux pourtant présents chaque hiver
depuis belle lurette. L’étiquette
« covid-19 » a été collée sur nombre de symptômes similaires qui lui étaient
totalement étrangers. Les
personnes qui meurent chaque année de maladies
chroniques ou aiguës de l’appareil respiratoire semblent être parties
pour Croatan cette année !
Le corps médical, les experts, obnubilés
par le covid-19, l’ont vu partout, à
toute heure, interprétant les symptômes non spécifiques au gré de leurs
croyances et de leurs convictions, manipulées par des intérêts étrangers au
bien-être des populations.
L’État a abusé de ses droits en voulant
dicter la manière de pensée des citoyens dont les Aînés. Ils tournent rond, c’est
le système qui déraisonne et qui devrait « tenir sa langue » en
respectant la volonté du peuple pour éviter de lui causer du tort et de l’opprimer.
L’État fait bien plus de mal en affligeant le cœur du citoyen, dont les Aînés sans
défense, que ne le ferait le covid-19 en lui blessant le corps. L’atteinte de la
maladie s’opère le plus souvent par l’esprit et le mental qui doivent rester en
santé.
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