samedi 9 mai 2020

L’État abuse avec ses droits...



Durant le confinement, outre la distribution des repas et la pratique des soins, les personnes habitant dans les Ehpad et autres maisons de retraite ont passé leur journée face à la solitude, le vide et la mort qui rôdait.

Face aux discours alarmants, empreints de surenchère, diffusés en boucle par la télévision, les personnes résidentes en grand désespoir se demandaient avec anxiété : « Vais-je mourir ? », « Est-ce que je mérite de vivre ça ? »…

Abandonnées à cause du confinement arbitraire, certaines personnes résidentes se sont enfermées dans une autre réalité pour supporter celle dans laquelle elles se trouvaient prisonnières. Comment se raccrocher à quelque chose de vivant quand on est enfermé(e) seul(e) dans sa chambre ? Comment imaginer l’enfer qu’ont traversé les personnes habitant dans les Ehpad, confinées, accablées de solitude, qui ont perdu le goût de vivre ? La souffrance morale peut être bien plus forte que la douleur physique et les séquelles peuvent perdurer dans le temps, alors que les personnes malades du covid-19 meurent ou guérissent, sans conséquences morales majeures.

Comment en est-on arrivé à laisser des êtres humains, nos Aînés, en détresse psychique, souvent terrifiés, mourir seuls avec si peu d’humanité ?

A-t-on demandé aux personnes habitant dans les Ehpad si elles préféraient mourir à cause d’une épidémie, plutôt que de mourir à cause de la solitude et de l’isolement ?

Une ironie atroce me souffle que des aînés qui sont morts par manque d’amour et d’humanité furent comptabilisés comme victimes du covid-19 sans qu’aucun test ne soit venu le confirmer.

Les statistiques ont subi une simplification extrême où, d’un coup de baguette magique, le covid-19, en vedette, l’ennemi public numéro un, a escamoté tous les virus rivaux pourtant présents chaque hiver depuis belle lurette. L’étiquette « covid-19 » a été collée sur nombre de symptômes similaires qui lui étaient totalement étrangers. Les personnes qui meurent chaque année de maladies  chroniques ou aiguës de l’appareil respiratoire semblent être parties pour Croatan cette année !

Le corps médical, les experts, obnubilés par le covid-19,  l’ont vu partout, à toute heure, interprétant les symptômes non spécifiques au gré de leurs croyances et de leurs convictions, manipulées par des intérêts étrangers au bien-être des populations.

L’État a abusé de ses droits en voulant dicter la manière de pensée des citoyens dont les Aînés. Ils tournent rond, c’est le système qui déraisonne et qui devrait « tenir sa langue » en respectant la volonté du peuple pour éviter de lui causer du tort et de l’opprimer. L’État fait bien plus de mal en affligeant le cœur du citoyen, dont les Aînés sans défense, que ne le ferait le covid-19 en lui blessant le corps. L’atteinte de la maladie s’opère le plus souvent par l’esprit et le mental qui doivent rester en santé.

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